La hausse des prix change le consommateur
Les promotions sont recherchées plus que d’habitude (à 36,3 %, cette année, seize points de plus qu’en 2007). Depuis 2000, le critère du prix arrive invariablement en deuxième position derrière les garanties d’hygiène et de sécurité lors d’un achat alimentaire mais, cette fois, la proportion de ceux qui y font plus attention que d’habitude est passée de 34 % à 51 % en un an! À manger moins de poissons, d’aliments sucrés ou prêts à l’emploi.
Recul également, depuis 2005, pour l’importance des critères écologique, humanitaire, régional et respect des salariés.
Le Crédoc souligne que les consommateurs «connaissent assez mal la réalité économique des augmentations de prix» dans l’alimentation.
Parce qu’ils ne citent la hausse des matières premières qu’en quatrième position, après le nombre élevé d’intermédiaires, le coût du transport et la hausse des marges de la grande distribution.
Quand les Français changent leurs habitudes pour atténuer la hausse des prix dans leur budget, les grandes surfaces et les industriels réagissent.