20 avril 2024

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Marseillaise sifflée : une enquête est ouverte

De nombreuses mesures gouvernementales avaient déjà été annoncées après les sifflets contre l’hymne national lors du match France-Tunisie.Tout match où l’hymne français sera sifflé sera immédiatement arrêté, a annoncé Nicolas Sarkozy.


Bernard Laporte propose, lui, de “délocaliser” les matches contre les pays du Maghreb.

Le parquet de Bobigny a annoncé, mercredi 15 octobre, avoir ouvert une enquête préliminaire pour “outrages à l’hymne national”, après que la Marseillaise a été sifflée mardi soir lors du match France-Tunisie au Stade de France à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

La ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie, qui a fait part dans un communiqué “de sa profonde indignation”, avait demandé au préfet de Seine-Saint-Denis de saisir le procureur de la République de Bobigny.

L’outrage à l’hymne, comme au drapeau, est passible de 6 mois de prison et 7.500 euros d’amende lorsqu’il est commis en réunion (article 433-5-1 du code pénal), et de 750 euros d’amende lorsqu’il est commis seul.

“Les interpellations qui en résulteront déboucheront sur des interdictions administratives de stade”, a d’ores et déjà annoncé Michèle Alliot-Marie.

La classe politique et gouvernementale s’est emparée dès mercredi de la polémique autour de la Marseillaise sifflée lors du match France-Tunisie.

Nicolas Sarkozy a arbitré : désormais, tout match où l’hymne français sera sifflé sera immédiatement arrêté et les matches amicaux avec le pays concerné suspendus.

De même, en cas de sifflets pendant l’hymne national, “les membres du gouvernement quitteront immédiatement l’enceinte sportive”, a annoncé la ministre des Sports Roselyne Bachelot à l’issue d’une réunion organisée à l’Elysée au lendemain des incidents survenus lors de la rencontre amicale France-Tunisie au Stade de France.

Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédération française de football (FFF), avait été “convoqué” par Nicolas Sarkozy, en présence de Roselyne Bachelot et du secrétaire d’Etat aux Sports Bernard Laporte.

Avant la réunion à l’Elysée, Bernard Laporte avait proposé quant à lui de “délocaliser” en province ou sur le sol de l’adversaire “ces matches qui sentent un peu la poudre”, citant notamment ceux pouvant opposer les Bleus à des équipes du Maghreb, ou encore le Portugal. Source

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