19 avril 2024

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Les Européens proposent un partenariat d’égal à égal au prochain président des Etats-Unis

Au lieu d’attendre que le futur président américain lui fasse l’honneur de s’intéresser à elle, l’Union européenne a, cette fois, pris les devants.

Réunis à Marseille à la veille de l’élection présidentielle aux Etats-Unis, les vingt-sept ministres des affaires étrangères, auxquels s’étaient joints le haut-représentant pour la politique étrangère et de sécurité, Javier Solana, et la commissaire chargée des relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, ont préparé un document qui sera envoyé au nouvel élu.

Ce texte, bref, propose un véritable partenariat entre l’Europe et les Etats-Unis.

“Il ne s’agit pas seulement de demander des choses aux Etats-Unis : il s’agit pour l’Europe de prendre toute sa place”, a renchéri son collègue britannique, David Miliband.

Le ministre des affaires étrangères français, Bernard Kouchner, et son homologue égyptien, Ahmed Aboul Gheit, lors de la conférence ministérielle de l’UPM à Marseille, mardi 4 novembre.

Dans la crise géorgienne, l’UE — sous présidence française — a montré qu’elle était en mesure d’agir alors que les Etats-Unis étaient paralysés tant par la campagne électorale que par la proximité trop grande entre l’administration Bush et le président Mikheïl Saakachvili.

De même dans la crise financière, l’Europe a ouvert la voie à des solutions avant que les Américains ne les adoptent.

Les 27 ont ainsi pu s’entendre sur quelques grands dossiers internationaux dont ils aimeraient que le nouveau président américain s’empare au plus vite.

Ils souhaitent en tout cas une stratégie plus cohérente, une combinaison plus efficace entre l’intervention militaire et la reconstruction, une politique concertée vis-à-vis du Pakistan.

L’UE est prête à “jouer un rôle utile” dans la préparation et dans la mise en oeuvre d’un accord, ce qui laisse entendre que, au-delà des efforts financiers qu’elle consent depuis longtemps pour la région, elle est disposée à participer, le moment venu, à la garantie d’un accord de sécurité et de paix.

La diplomatie devrait également être au coeur de la politique vis-à-vis de Téhéran.

Les relations avec Moscou apparaîtront aussi très vite sur l’agenda transatlantique. Source

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