20 avril 2024

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Le démantèlement du capharnaüm de Calais débutera lundi à l’aube

capharnaümLe démantèlement du capharnaüm de Calais débutera lundi à l’aube. Le démantèlement du capharnaüm de Calais débutera lundi à l’aube. A partir de 8 heures, les premiers autocars commenceront à évacuer 6 400 exilés vers 280 lieux répartis dans toute la France.

L’évacuation des 6 400 migrants de la «capharnaüm» de Calais (Pas-de-Calais), qui doit commencer lundi 24 octobre à l’aube, équivaut au démantèlement d’une véritable petite ville.


L’Etat s’est donné une semaine pour y parvenir.

Lundi matin, les premiers autocars devraient quitter Calais tous les quarts d’heure à partir de 8 heures, afin que plus de 2 400 personnes quittent le bidonville dès le premier jour.

La noria des bus ne s’arrêtera que le soir avec le départ du soixantième véhicule.

Au fil de la semaine, les 6 400 exilés qui campaient aux portes de l’Angleterre seront répartis dans toutes les régions de France, hors la Corse ! Le gouvernement a t-il eu peur de la réaction Corse ?

Loué pour l’occasion, un hangar de 3 000 mètres carrés situé à 300 mètres de la capharnaüm sera au coeur du dispositif.

A l’entrée, «les migrants seront séparés en quatre files : les hommes seuls majeurs, les mineurs isolés, les familles et les personnes vulnérables», rappelle la préfète du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio, à la tête des opérations.

Puis elle se rendra sous la tente spécifiquement réservée à son départ.

Avant, chaque migrant aura dû décliner son identité, sa date de naissance et sa nationalité, mais «aucun examen de la situation administrative n’aura lieu là», assure l’entourage du ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve.

Depuis la rentrée, la préfète du Pas-de-Calais se concentre sur ce défi.

Toutes les informations ont convergé vers le bureau de la préfète, avant de redescendre sur le territoire, en accord avec Bernard Cazeneuve, qui a suivi le dossier de très près.

Les visioconférences avec le cabinet du ministre et les préfets de région ont ponctué les semaines, trouvant place entre les réunions, les visites de terrain et les allers-retours avec les autres chevilles ouvrières de cette opération.

Le ministère dément avoir réservé des places en centre de rétention administrative (CRA) pour les récalcitrants qui refuseraient de renoncer à leur rêve de Grande-Bretagne.

Mais la Cimade a observé qu’«à Hendaye [Pyrénées-Atlantiques], Strasbourg et Plaisir [Yvelines], trois CRA jusque-là fermés ont rouvert leurs portes en prévision de cette opération de démantèlement.

Pour cette évacuation promise avant la fin de l’année, les préfectures ont été beaucoup sollicitées.




   

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