19 avril 2024

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Les problèmes du Front National

Les problèmes financiers du Front National

Les problèmes politiques et financiers du Front National.

«Le service antifraude européen (Olaf), a demandé à Marine Le Pen et son père Jean-Marie de rembourser respectivement 340.000 et 320.000 euros pour couvrir les salaires de leurs assistants parlementaires, dont les preuves de travail au sein de l’institution européenne sont jugés insuffisantes.»

«Saisi en mars 2015 par le Parlement européen, le parquet de Paris a ouvert une instruction judiciaire en décembre 2016. Il soupçonne une “escroquerie en bande organisée” pouvant s’assimiler à du financement illégal de parti politique.»

Il est également soupçonné d’avoir surfacturé ses dépenses de campagne en ayant mis «en place un système de financement frauduleux pour toutes ses campagnes électorales depuis l’arrivée de Marine Le Pen à sa présidence», le 16 janvier 2011, continue Le Monde.

«Si les personnes et les structures suspectées varient d’une élection sur l’autre, le mécanisme serait toujours le même: pour imprimer leurs tracts ou construire leurs sites web de campagne, les candidats frontistes font appel à des prestataires proches du FN (Riwal et Les Presses de France, les sociétés de Frédéric Chatillon et Axel Loustau, deux proches de Marine Le Pen). Ces prestations seraient largement surfacturées aux candidats –ce qui permettrait à ces prestataires d’empocher de fortes marges (et d’en détourner une partie vers des paradis fiscaux). Cela ne coûte rien aux candidats, puisque l’Etat rembourse les frais de campagne à condition de réaliser un score convenable.»

Les patrimoines de Jean-Marie Le Pen, le président d’honneur du parti, et de Marine Le Pen font également l’objet d’une enquête préliminaire du parquet national financier, qui a été saisi par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.

«L’organisme de contrôle met en avant “une sous-évaluation manifeste de certains actifs immobiliers” que le père et la fille détiennent en commun, notamment leur propriété de Montretout à Saint-Cloud, et d’“omission de biens mobiliers” par Jean-Marie Le Pen, expliquent Les Échos. Les sous-évaluations sont estimées à plus de 1 million d’euros pour Jean-Marie Le Pen et plusieurs centaines de milliers d’euros pour Marine Le Pen.»

Les Échos évoquent par ailleurs une autre affaire à laquelle est confrontée Jean-Marie Le Pen: celle de son compte en Suisse, «à travers un trust placé sous la responsabilité légale de son majordome, Gérald Gérin». En avril 2015, le parquet de Paris avait confirmé des révélations de Mediapart selon lesquelles le quintuple candidat à la présidentiel possédait un compte en Suisse jusqu’en mai 2014, sans toutefois confirmer si les montants révélés par le site d’investigation (2,2 millions d’euros, dont 1,7 million en lingots et pièces d’or) étaient les bons ou non. Le parquet national financier a ouvert une enquête en juin 2015 pour blanchiment de fraude fiscale, après avoir reçu un signalement de la cellule anti-blanchiment de Bercy, Tracfin.

«Dans son signalement, Tracfin évoque l’existence d’un trust basé aux Iles vierges britanniques et géré à Genève pour le compte de Gérald Gérin. Le compte aura été clôturé en 2014 et les fonds transférés dans une banque aux Bahamas.

Une précédente enquête ouverte par le parquet de Paris visait déjà le patrimoine de Jean-Marie Le Pen et un enrichissement de 1,1 million d’euros entre 2004 et 2009, années de début et de fin d’un de ses mandats de parlementaire européen. Cette procédure, dans laquelle la question de la prescription pourrait se poser, est désormais associée à l’enquête du parquet national financier.»

Au début du mois de janvier 2017 que l’agence d’assurance des dépôts bancaires russes réclamait au FN «le remboursement du prêt de 9 millions d’euros qui lui a été accordé, en septembre 2014, par la First Czech-Russian Bank (FCRB), une banque tchéco-russe», rapportait alors Le Monde. Quand cette banque a fait faillite à la mi-2016, l’agence d’assurance des dépôts bancaires russes a récupéré la gestion de la créance et a annoncé fin décembre qu’elle avait lancée une procédure judiciaire pour obtenir son remboursement.

Et comme l’explique justement le Huffington Post, le FN a beau assurer ne pas s’inquiéter au sujet de cette affaire, «celle-ci vient, en pleine période électorale, nourrir le soupçon d’un noyautage russe du parti d’extrême droite, seul parti français à pleinement soutenir la politique de Vladimir Poutine en Crimée et Syrie».

http://www.slate.fr/story/136448/front-national-affaires

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