Un an après la disparition du 12, les 118 sur la sellette
Plus d’un an après la mort du 12, les nouveaux numéros de renseignements téléphoniques en 118 se traduisent par une facture élevée pour le consommateur, qualifié de « grand perdant » par l’UFC-Que Choisir qui parle de « fiasco ».le constat dressé par l’association de défense des consommateurs, qui a mené l’enquête auprès des quatre principaux opérateurs, est sévère.
« Quel que soit le 118 testé, le prix du renseignement est supérieur ou égal à 1,12 euro contre 0,90 euro pour le 12, soit une augmentation de 25% pour une qualité de service similaire », détaille l’association.
Son président Alain Bazot ne mâche pas ses mots: « c’est une jungle qui dissimule une augmentation importante des prix ».
Le 118 712, qui revendique la place de « bon élève » parmi les quatre visés par l’UFC-Que Choisir, « n’a pas bougé ses prix » depuis une ligne fixe depuis son lancement, répond son directeur Philippe Vidal.
Quant à la différence de tarif avec le 12, elle s’explique par « la qualité de service, assuré par des télé-opérateurs uniquement basés en France, un délai moyen de temps d’attente quasiment nul et des services additionnels », insiste-t-il.