19 avril 2024

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Qui veut la peau de l’ours ?

Le conflit s’est ouvert en 2006, année où la ministre de l’Ecologie, Nelly Olin, décidait d’introduire cinq ours capturés en Slovénie.Depuis, les terres pyrénéennes sont devenues le champ de bataille des pro et anti-ours.La dernière manifestation des opposants au plantigrades s’est déroulée en marge du Tour de France, dans l’Ariège.

Mais cette guerre de l’ours a parfois pris une tournure démesurée, les éleveurs allant jusqu’à saccager les mairies et préfectures: jets de sacs de sang, carcasses de bêtes éventrées…

Loin de tourner la page, les 80 représentants des pro et anti- plantigrades ont toutefois accepté de s’asseoir à la même table, à Toulouse, sur invitation de la secrétaire d’Etat chargée de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet.

En ligne de mire, les multiples attaques contre des troupeaux ces dernières semaines et, plus particulièrement, l’ourse Franska accusée d’avoir tué une centaine de brebis depuis son arrivée dans le massif.

“Je ne viens pas avec un plan, au risque de décevoir, je viens pour écouter”, avait-t-elle affirmé sur France 2 quelques heures avant la réunion.

Suggérant plusieurs pistes de réflexions, “mieux définir la zone de présence de l’ours” ou encore redéfinir les prérogatives du pastoralisme pyrénéen, la question du cantonnement s’est une nouvelle fois posée.

Cela pourrait constituer une nouvelle pomme de discorde, en tout cas un sérieux argument pour ceux qui considèrent que la politique de repeuplement dans les Pyrénées est inefficace.

->”Les eleveus n’ont qu’a mieux proteger et surveiller leurs betes et qu’ils arretent de mettres tout sur la tete des ours. Cette animal a bon dos !”.

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