La poupée vaudou de Sarkozy maintenue dans le commerce
Selon la cour d’appel de Paris, elle constitue bien une «atteinte à la dignité» du président de la République, mais cette atteinte ne justifie pas son interdiction.
Selon son arrêt, «l’incitation du lecteur à piquer la poupée jointe à l’ouvrage avec les aiguilles fournies, action que sous-tend l’idée d’un mal physique symbolique, constitue une atteinte à la dignité de la personne de M. Sarkozy».
«Je suis tout à fait satisfait», a commenté l’avocat du chef de l’Etat, Me Thierry Herzog, qui «ne regrette nullement» d’avoir interjeté appel.
Alors qu’il n’avait même pas effleuré le sujet en première instance, Me Thierry Herzog avait évoqué lors de l’audience d’appel «les rites animistes du vaudou». Source