Dalaï lama: Pékin adresse une nouvelle mise en garde à Paris
Des salves répétées qui suscitent une crainte dans les rangs des entreprises françaises: celle que les relations commerciales entre les deux pays n’en pâtissent, comme pour ce qui s’était passé entre la Chine et l’Allemagne après la rencontre l’an dernier à Berlin entre la chancelière Angela Merkel et le chef spirituel du bouddhisme tibétain.
Lors d’une conférence de presse, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Liu Jianchao a déclaré jeudi que la Chine espérait que la partie française « créerait des conditions positives en faveur du développement de l’ensemble des relations sino-françaises » et non des conditions « ayant un impact sur le développement » de « liens qui nuiraient aux intérêts des peuples des deux pays ».
La France, qui assure jusqu’à fin décembre la présidence tournante de l’Union européenne, doit avoir « une considération sincère pour les inquiétudes chinoises et la position adoptée par la Chine »; elle doit prendre des mesures « réelles pour améliorer les relations sino-françaises et assurer » leur « développement », a ajouté M. Liu.
La Chine maintient que le Tibet fait partie de son territoire depuis plus de sept siècles et accuse le dalaï lama de visées séparatistes.