20 avril 2024

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Noël avec Tapie, sur France 2

Dans l’éternelle servilité héritée de l’ORTF, il trouve toujours le moyen de se surpasser. Même pendant la trêve, la sacro-sainte trêve, les bras en tombent encore.

Après tant d’autres, voici donc le nième épisode des affaires Tapie.

2008 aura été une excellente année pour l’ex-homme d’affaires, ex-ministre, ex-animateur de télé.

A tort ou à raison, et malgré les démentis à répétition, on voit la main de l’Elysée derrière le miraculeux «tribunal arbitral» qui, court-circuitant la justice, lui a généreusement offert une quarantaine de millions d’argent public dans son contentieux contre le Crédit lyonnais, pour «préjudice moral».

A tort ou à raison, les grands journaux télévisés ont été d’une discrétion de violettes sur tous ces épisodes, ne diffusant de l’audition parlementaire dudit Tapie qu’un moment où on le voit savamment au bord des larmes.

Réécrivant à sa sauce le texte original, Bernard Tapie y règle ses comptes, au passage, avec les députés les plus pugnaces, dans la meilleure tradition des chansonniers.

Sur scène, il ridiculise le prénom «Charles-Amédée» (Charles-Amédée de Courson est un des députés qui maîtrisent le mieux le dossier du Crédit lyonnais, et l’a mis en difficulté efficacement lors de cette fameuse audition par les parlementaires).

«Jamais je n’accepterai que tu appelles ton enfant Charles-Amédée, quelle horreur!» s’exclame le personnage joué par Tapie.

Il ridiculise aussi un nommé «François Bérou» (Bayrou est le seul dirigeant politique à s’être précipité sur tous les micros pour protester contre «l’arbitrage») «Il n’a plus personne!» s’esclaffe le personnage de Tapie en apprenant que «Bérou» tente de débaucher un de ses collaborateurs.

L’antenne du service public a bien été offerte, en direct, à Tapie, après une ultime autopromotion de la chaîne au 20 Heures, au cours de laquelle le présentateur appâta le public avec les fameux «règlements de compte» à venir.

L’épisode aura au moins démontré que Patrick de Carolis a parfaitement compris ce que l’on attend de lui. Source

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