La hausse des droits de douanes américains sur le roquefort dénoncée en France
Leur objectif est clair: mettre la pression sur l’Europe pour que le boeuf aux hormones, puis le poulet chloré, puissent accéder au marché européen », dénonce la Confédération paysanne dans un communiqué.
Le syndicat demande au gouvernement français et à l’Union européenne de « ne pas céder, comme ils l’ont fait jusqu’à aujourd’hui, à la pression mise par les États-Unis et de protéger les consommateurs européens qui ne souhaitent pas être confrontés à des produits alimentaires aux qualités sanitaires plus que douteuses que sont aujourd’hui le boeuf aux hormones et le poulet javellisé et que seront demain les animaux clonés ».
« Dès aujourd’hui, j’écris au nouveau président des États-Unis d’Amérique, M. Barack Obama, pour lui demander, dès le 20 janvier, date de sa prise de fonction, de revenir sur cette décision.
Thierry Zurcher, directeur de « Roquefort Société », président de la Fédération des industriels de la filière brebis, a également déploré la décision américaine.
On avait déjà fait 700 tonnes il y a quelque temps, et l’on pouvait atteindre les 1 000 tonnes, normalement, ç’aurait été notre premier marché à l’exportation.