Ces exploitations qui élèvent des juments pour prélever leur sang
C’est un article glaçant que publie “Libération” ce vendredi, sous le titre “Des juments saignées aux quatre veines pour l’élevage français”. Situées en Argentine et en Uruguay, ces exploitations élèvent des juments pour prélever leur sang : entre le 40e et le 120e jour de gestation, une jument “pleine” produit une hormone, la gonadotrophine chorionique équine (eCG, autrefois appelée PMSG).
Lorsque leur sang n’est plus intéressant parce qu’il ne contient plus l’hormone, les juments seraient “avortées manuellement, à trois mois et demi de grossesse, sans anesthésie : une main enfoncée dans leur vagin perce le sac contenant le liquide amniotique.
En France aussi, indique au quotidien Adeline Colonat, une représentante de Welfarm, association dédiée à la protection des animaux de ferme, qui diffuse l’enquête sur les fermes de sang.
Une demande d’interdiction d’importation en Europe.
Elle estime que “plus de 10.000 juments sont exploitées pour leur sang en Argentine et en Uruguay ; Et souligne que de telles pratiques de cruauté envers les animaux seraient illégales en France, où des laboratoires s’approvisionnent pourtant auprès de ces “fermes à sang”.
Inscrivez-vous à notre lettre d’information