La fin de la taxe d’habitation financée par le déficit
La fin de la taxe d’habitation financée par le déficit. L’élargissement aux 20 % de ménage les plus aisés de la suppression de la taxe d’habitation sera partiellement financé par un creusement du déficit par rapport aux dernières prévisions publiées par le gouvernement, peut-on lire dans un article publié lundi sur le site du Figaro.
Cette mesure « coûtera 10,5 milliards d’euros à l’État», qui compense le manque à gagner pour les collectivités locales, et « une petite partie (de 2,5 à 3 milliards d’euros) de cet allégement fiscal sera financée par le maintien de l’équivalent d’une taxe d’habitation sur les résidences secondaires et les logements vacants », serait-il indiqué.
Alors que 40 % des foyers bénéficient déjà aujourd’hui d’une exonération totale ou partielle de la taxe d’habitation, le gouvernement a déjà programmé de porter la part de ménages exonérés à 80 %, via une suppression progressive sur trois ans, de 2018 à 2020.
Avec l’extension de 80 % à 100 % des ménages de la suppression de cet impôt local, annoncée à l’automne par Emmanuel Macron, le coût total de cette baisse d’impôt a été porté à près de 20 milliards d’euros.
Le Premier ministre Edouard Philippe avait assuré début mai que le gouvernement écartait « catégoriquement toute création d’un nouvel impôt» et avait pour objectif que cette réforme « soit largement financée par des économies budgétaires ».
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