19 avril 2024

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Les praticiens hospitaliers s’alarment du plan Santé

Les praticiens hospitaliers s'alarment du plan SantéLes praticiens hospitaliers s’alarment du plan Santé . Le plan Santé, dévoilé mi-septembre par Emmanuel Macron dont l’un des objectifs était de redonner un peu d’espoir au monde hospitalier laisse manifestement sur le secteur sur sa faim.

Cela adresse un triste message, alors même que la France n’est pas, contrairement à ce qu’a dit le président de la République, à la 3e place des pays de l’OCDE en dépenses de santé mais à la 14e place (avec 4600 dollars par habitant et par an), après le Canada, la Belgique, l’Autriche, les Pays-Bas, le Danemark… après l’Allemagne et la Suède (5500 dollars), la Suisse (8000) et les USA (10 000)…

La rigueur cumulée année après année se termine en austérité et en dégradation du service rendu aux malades. Aucune augmentation du salaire des infirmières et des aides-soignantes n’est à ce jour programmée, alors même que leur niveau de rémunération (rapporté au salaire moyen du pays) se situe au 26e rang des 29 pays de l’OCDE.

La tarification à l’activité (T2A) dont la remise en cause était annoncée, reste le mode de financement largement dominant, son remplacement par un paiement au forfait pour le diabète et l’insuffisance rénale chronique demandant à être précisé dans l’espoir que la course au forfait ne remplace pas la course au tarif.

Dans ces conditions, le financement de l’hôpital public, représentant non pas 50% mais 35% des dépenses, risque fort de continuer à être la variable d’ajustement des dépenses du système de santé (l’augmentation du budget hospitalier prévue pour 2019 ne devrait d’ailleurs être que de 2.35% et non de 2.5% !)

Finalement le plan ne précise pas les indicateurs sur lequel il devra être jugé : nombre de passage annuel aux urgences, délai pour trouver un lit disponible dans un service correspondant aux besoins des patients admis à l’hôpital en urgence, diminution.

Ou encore des actes et des prescriptions injustifiés, taux d’absence du personnel soignant et taux de non-remplacement des personnels, amélioration de la qualité de vie au travail des soignants et satisfaction des patients.»

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