15 % des espèces de flore sauvage métropolitaine sont menacées de disparition
15 % des espèces de flore sauvage métropolitaine sont menacées de disparition. Urbanisation, pratiques agricoles… Près de 750 espèces de la flore sauvage de métropole courent un risque de disparition, soit 15 % des 5 000 plantes recensées sur le territoire, ont annoncé jeudi 24 janvier plusieurs organismes spécialisés, soulignant une « situation préoccupante ».
Résultat : 742 espèces, soit 15 % d’entre elles, « encourent un risque de disparition », considérées comme menacées ou quasi menacées, selon le communiqué commun du comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), du Muséum national d’Histoire naturelle, de l’Agence française pour la biodiversité et de la Fédération des conservatoires botaniques nationaux.
Par exemple la saxifrage de Gizia endémique du Jura, avec ses fleurs blanches ou jaunâtres à l’odeur musquée, ou le panicaut vivipare, petite plante à fleurs bleues qui a subi une « forte régression » en raison de la disparition des milieux humides où elle poussait dans le Morbihan.
Malgré cette « situation préoccupante », « il est encore possible d’agir », soulignent les experts, évoquant des actions de conservation, comme des espaces protégés ou le développement de banques de semences et de mises en culture de plans. « Mais pour assurer leur succès, ces actions devront s’accompagner d’une prise de conscience de chacun et d’une évolution profonde des pratiques de notre société », insiste le communiqué.
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