Pour Macron, l’ex-boxeur Dettinger a été briefé : «Il n’a pas les mots d’un gitan»
Pour Macron, l’ex-boxeur Dettinger a été briefé : «Il n’a pas les mots d’un gitan». Le président de la République a déclaré, ce vendredi 1er février, que Christophe Dettinger, le « boxeur gilet jaune », « n’a pas les mots d’un gitan » et a été « briefé par un avocat d’extrême gauche » dans la vidéo tournée avant de se rendre à la police.
Ce vendredi 1er février, Le Point, invité la veille à l’Élysée pour un entretien informel avec le chef de l’État en compagnie de quelques autres rédactions, rapporte les propos du président de la République au sujet de Christophe Dettinger, ancien boxeur qui s’était rendu aux autorités le 9 janvier après avoir été filmé en train de frapper deux gendarmes lors d’une manifestation de gilets jaunes le 5.
Il n’a pas les mots d’un boxeur gitan », juge le président de la République, qui voit dans cette vidéo la trace d’une manipulation de l’opinion, notamment par « la gauchosphère ».
Des propos qui, selon le chef de l’Etat, ne correspondraient donc pas à la manière de parler d’un boxeur d’origine gitane. Ce qui s’appelle un préjugé sur la base d’une origine sociale et communautaire.
Un comble pour un président qui promet dans le même entretien, selon Paris Match, par exemple, de faire dorénavant « très attention » aux « petites phrases ».
Une promesse qu’il n’a pas tenue bien longtemps puisque, dans la même interview, Emmanuel Macron s’offusque que de nombreux gilets jaunes soient reçus sur les plateaux de télévision : « Jojo avec un gilet jaune a le même statut qu’un ministre ou un député ! ».
A lire également : Vers un référendum sur la reforme des institutions