Vague de suicides dans la police
Vague de suicides dans la police. « Nous n’avons pas de répit, nous sommes quasi en activité en non-stop avec beaucoup de pression », ajoute celle qui avec un collègue tente de se souvenir du dernier « vrai week-end » qu’elle a eu. « Avant novembre 2018 », estime-t-elle, entourée de nombreux autres fonctionnaires de police.
Là, nous allons avoir encore de nombreuses journées de manifestations à couvrir, le 1er mai notamment », estime un policier avant de préciser : « Il ne va pas falloir trop tirer sur la corde ».
« Heureusement, il y a la solidarité la cohésion entre nous mais il suffit d’un jour plus compliqué qu’un autre… et malheureusement, pour se suicider, on a la solution à la ceinture », se désole une fonctionnaire de police.
« Les suicides dans la police ont longtemps été cachés, c’était un tabou », estime Michel, policer retraité venu soutenir les policiers en activité. Il a également annoncé la création d’une « cellule alerte prévention suicide » pour la police nationale en assurant que le suicide n’était pas une « fatalité ».
« Mais aujourd’hui les conditions de travail semblent encore plus se dégrader, beaucoup de postes ont été supprimés, il y a aussi de moins en moins de reconnaissance et une course aux chiffres.
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