19 avril 2024

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Edouard Philippe et les “contreparties» aux aides sociales”

Edouard Philippe et les Edouard Philippe et les “contreparties» aux aides sociales”. Le Premier ministre a confirmé mardi, devant les députés, ses propos tenus la semaine dernière devant des patrons et rappelé les «droits et des devoirs» de «tous les acteurs économiques lorsque l’Etat crée des systèmes de solidarité».

Quatre jours après sa sortie en Bretagne devant des patrons de PME sur les «contreparties» qu’il serait légitime de demander aux bénéficiaires d’aides sociales, le Premier ministre en a remis une louche ce mardi après-midi durant la séance des questions d’actualité à l’Assemblée nationale.

Interrogé par Eric Straumann, député LR du Haut-Rhin – département ayant imposé sept heures hebdomadaires de bénévolat aux allocataires du RSA – sur son «audace» à «aller au bout de sa proposition», Edouard Philippe a répété sa position : «Il n’est pas scandaleux, je le dis comme je le pense, de poser la question des droits et des devoirs.

Et si, a souligné le chef du gouvernement, «se poser la question des contreparties […] est une bonne question», il a quelque peu amendé son propos de vendredi, centré alors sur les demandeurs d’emploi et les bénéficiaires d’aides sociales, pointant également mardi les obligations des entreprises à qui l’Etat verse aussi des aides ou baisse certaines cotisations.

Certains, comme la présidente de la commission des Affaires sociales, Brigitte Bourguignon, sont montés au créneau mardi dans le Parisien : «Arrêtons de stigmatiser nos concitoyens les plus fragiles en reprenant les propositions de Laurent Wauquiez et des tenants du “cancer de l’assistanat”», a déploré l’ancienne socialiste.

Mardi, dans l’hémicycle, en réponse au député La France insoumise de La Réunion, Jean-Hugues Ratenon, la ministre des Solidarités Agnès Buzyn a eu beau renvoyer à une des questions du grand débat national – «Pensez-vous qu’il faille instaurer des contreparties aux différentes allocations de solidarité ? Si oui, lesquelles ?» –, le sujet risque d’animer un peu plus des rangs marcheurs déjà bien agités à l’Assemblée.

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