L’exécutif voudrait fondre l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire, expert technique, au sein de l’Autorité de sûreté nucléaire, le gendarme des centrales. L’Assemblée nationale en a décidé autrement. C’est un revers pour le gouvernement. Le gouvernement peut encore recourir à une seconde délibération. Les salariés de l’IRSN sont prudents.
Nucléaire
Le gouvernement veut supprimer l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire
Les 1 700 salariés de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire sont appelés à faire grève lundi 20 février. L’IRSN réalise les études techniques et scientifiques pour le compte de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Mais ce système de contrôle à deux têtes est jugé trop lourd et trop lent par le gouvernement, soucieux