25 avril 2024

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Bonus : l’Elysée tire à blanc

En annonçant pour «la semaine prochaine» un décret sur les rémunérations patronales, le gouvernement a cherché à éteindre la polémique née des affaires Société générale, Valeo ou Cheuvreux, la filiale du Crédit agricole.


Ce fameux décret ne devrait en fait s’appliquer qu’aux patrons des six banques aidées par l’Etat ainsi qu’à ceux des groupes PSA et Renault, qui, sous la pression, ont déjà été contraints d’adopter des comportements de modération salariale.

Du côté de l’Elysée, on se montrait incapable de répondre à nos questions.

Mais, pour les députés de la majorité interrogés par Libération, il ne faisait guère de doute que seuls les dirigeants mandataires sociaux (lire ci-dessous) des sociétés aidées seraient concernés.

D’ailleurs, lors de son intervention, Guéant a seulement fustigé les «dirigeants d’entreprises qui sont en difficulté» et qui «ne peuvent pas mettre le soutien public à leur propre profit».

«Il est anormal de voir que certains dirigeants s’octroient des stock-options, des bonus, sans avoir pris la mesure de la crise», a-t-il ajouté.

A priori, le texte devrait se limiter aux mandataires sociaux ayant une fonction exécutive.

A savoir, les présidents et les directeurs généraux.

Pour les autres salariés, comme les traders, les patrons de salles de marché, ou les directeurs de filiale, il sera toujours possible de cumuler bonus et stock-options.

Dans le cas de la Société générale, quatre personnes étaient désignées à la vindicte pour avoir voulu s’adjuger des stock-options : le président, Daniel Bouton, le directeur général, Frédéric Oudéa, mais aussi Didier Alix et Séverin Cabannes, directeurs généraux délégués de la banque. Source

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Société de médias - PCI

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