Gaz inflammable
Pour un peu, les 11 millions de Français qui consomment du gaz regretteraient que le prix facturé par GDF Suez ne soit pas un peu plus soumis aux lois d’un marché déprimé et un peu moins aux contrats à long terme signés avec les Norvégiens, les Russes ou les Algériens – ces derniers sont indexés sur les produits pétroliers.
Car GDF Suez pourrait réclamer à la Commission de régulation de l’énergie (CRE) – désormais seule juge – une hausse de 4 à 5 % des tarifs réglementés au 1er juillet pour tenir compte du renchérissement de l’or noir en début d’année mais aussi du recul de l’euro par rapport au dollar.
Bref, pour répercuter ses coûts d’approvisionnement, comme le prévoient les règles fixées par le gouvernement.
Cette hausse s’ajouterait à celle de 9,7 % intervenue en avril ; elle propulserait le prix du gaz à ses plus hauts niveaux. Source