La conjoncture française continue de se dégrader
Une fois passée l’euphorie des marchés financiers après l’annonce des plans massifs aux États-Unis et en Europe pour sauver les banques, l’économie réelle devrait vite reprendre ses droits, avec sa cascade de mauvaises nouvelles.
Sur un an, la hausse des prix n’est plus que de 3 %.
«Mais cette bouffée d’air pour le pouvoir d’achat des ménages va être gommée par l’aggravation du chômage», note Alexander Law, économiste au cabinet Xerfi.
Bref, ce qui est gagné d’un côté sera perdu de l’autre.
«Toutes les données qui remontent du terrain sont catastrophiques, en particulier dans l’industrie», résume Karine Berger, directrice des études économiques de l’assureur-crédit Euler-Sfac.
Sans parler de l’immobilier, où la hausse des taux d’intérêt observée depuis le début de l’année a exclu un ménage sur cinq des prêts immobiliers, contribuant ainsi à la dégringolade des ventes, selon l’étude du courtier Empruntis, publiée mardi. Source