Les paris en ligne
C’est un jour à marquer d’une pierre blanche pour tous les opérateurs de jeux d’argent en ligne prêts à fondre sur la toile française et ses millions de cyberparieurs potentiels.
Comme prévu, la France s’est engagée en début d’après-midi -et pour la première fois- auprès de la Commission européenne à ouvrir son système de paris sportifs en ligne à la concurrence.
Une ouverture au monopole établi par deux lois de 1891 et 1907 mais de manière maîtrisée a bien précisé le ministre du Budget Eric Woerth à la sortie de la réunion avec le très libéral -et grand joueur- commissaire irlandais au Marché intérieur Charlie McCreevy.
Ce nouveau cadre du jeu d’argent, dont la définition reviendra à une mission composée de l’inspection des Finances et de l’inspection générale de l’Agriculture, devra trouver le moyen de concilier à la fois l’ouverture des marchés du PMU et de la Française des jeux exigé par Bruxelles et le respect de certains principes auxquels sont attachés la France.
Pas question, donc, d’autoriser le site Zeturf à prendre des paris sur les courses de chevaux en France uniquement parce qu’elle aurait reçu l’agrément de La Valette.
De même, les recettes fiscales devront en partie revenir à l’Etat – elles y sont parmi les plus élevées de l’union européenne – et à la filière hippique alors que la libéralisation a tué cette activité en Belgique et en Allemagne.
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