19 avril 2024

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Plus scandaleux que Goldman Sachs: les agences de notation

Le scandale Enron, elles ne l’ont même pas vu arriver. Pas plus que la faillite de Lehman Brothers. Pourtant, les agences de notation américaines continuent de faire la pluie et le beau temps sur l’économie mondiale. Leur dernier fait d’armes : elles ont précipité la Grèce dans la crise. Et elles s’attaquent maintenant au Portugal, explique Sobiz.

Vous saviez que c’était une affaire de merde vous en avez vendu des centaines de millions!

Le gars a clairement a les fesses qui font bravo.Il regarde ses pompes.

La SEC, le gendarme de la Bourse américaine, accuse la banque d’avoir trompé des investisseurs en leur faisant faire des placements sur des titres risqués sur l’immobilier US, alors qu’elle-même refourguait discrètement tous les titres en question?

Goldman Sachs répond que ses clients sont des professionnels.

En clair, un resto te fourgue du merlan pourri qui te dézingue les intestins, mais c’est ta faute : t’avais qu’à le faire analyser.

Voici les trois plaies de Wall Street : Standard & Poor’s, Moody’s, et Fitch, les trois agences de notation mondiales.

Le principe est simple : quand un pays ou une entreprise emprunte sur les marchés, il demande à une des agences de noter sa dette, c’est-à-dire de donner une estimation des risques de non remboursement en fonction de sa solvabilité, ses perspectives etc.

En fonction des systèmes de notation des agences, ces dettes se retrouvent notées entre AAA (risque le plus faible) et CCC, voire D (faillite ou quasi-faillite).

Standard & Poor\u2019s notait encore AAA la banque Lehman Brothers quelques jours avant sa faillite.

Les pistes existent, pourtant : contrôle des agences par le FMI ; création d\u2019une agence européenne sous l’autorité de la Banque centrale européenne (BCE) ; mise en concurrence des Big Three par des nouveaux entrants, comme l’assureur crédit Coface, qui vient d’entrer sur le marché en proposant des honoraires trois fois inférieurs aux gros.

Ou mieux, responsabilisation des agences en leur faisant couvrir une partie des risques qu’elles notent (5 % ?) : si elles se plantent, type Lehman, elles payent. Source

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Société de médias - PCI

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