16 avril 2024

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Et si l’Irlande disait “non”…

Si le peuple disait “non” au traité de Lisbonne à l’occasion du référendum organisé, demain, en Irlande…Celui-ci n’entrerait alors pas en vigueur à la date prévue, c’est-à-dire le 1er janvier 2009.Il se pourrait même qu’il soit purement et simplement abandonné, comme l’a été le projet de Constitution européenne après le double refus de la France et des Pays-Bas, en 2005.

La ratification par les vingt-sept Etats membres est en effet nécessaire pour que le traité devienne la loi commune de l’Union européenne et que ses dispositions soient appliquées.

Le veto d’un seul pays suffit pour que le texte demeure lettre morte.

Ce serait la fin d’une tentative de réforme des institutions européennes qui a commencé en décembre 2001 au sommet de Laeken (Belgique) — date à laquelle la décision avait été prise de préparer un nouveau traité –, qui s’est poursuivie avec les travaux d’une Convention placée sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, puis a été perturbée par les difficultés de la ratification dans plusieurs pays…

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, en visite en Irlande, n’a pas hésité à affirmer qu’un résultat négatif serait “un désastre” et qu’aucun “plan B” ne serait disponible pour sortir l’Europe de l’ornière.

Il tentait, à l’évidence, de dramatiser le scrutin, mais son inquiétude n’était pas feinte.

La méfiance de nombreux électeurs irlandais à l’égard du nouveau traité est d’autant plus paradoxale que le pays a largement profité de son adhésion à l’Union.

Sa croissance est due pour l’essentiel, chacun en convient, aux effets bénéfiques des politiques communautaires. Source complète

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