20 avril 2024

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L’arrêt de mort de l’ours polaire

L'arrêt de mort de l'ours polaireLa protection de l’ours polaire ne sera pas renforcée.Jeudi 7 mars, les Etats réunis à la conférence de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites), qui se tient à Bangkok jusqu’au 14 mars, ont rejeté la proposition des Etats-Unis et de la Russie d’interdire le commerce international de cette espèce emblématique, sous la pression du Canada.

Pour Céline Sissler-Bienvenu, directrice France du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), cette décision “de ne pas éradiquer l’une des principales menaces qui pèse sur l’ours polaire, avec le réchauffement climatique, contribue à l’extinction de l’espèce”.

“Chaque individu qui peut être sauvé compte.” C’est d’autant plus dommage que cela s’est joué à peu de voix (42 voix contre, 38 pour).

L’Union européenne avait la possibilité de protéger l’espèce, mais elle s’est abstenue pour ne pas mettre en péril ses liens socio-économiques avec le Canada, surtout après l’embargo européen de 2010 sur les produits de phoques.

Pourtant, l’argument du Canada ne tenait pas : l’inscription de l’ours polaire à l’annexe I de la Cites n’aurait pas pénalisé la chasse de subsistance des populations autochtones, comme les Inuits, car la Cites gère le commerce international d’espèces menacées et non le commerce domestique.

Au final, on a laissé passer l’opportunité d’améliorer le statut de conservation de l’espèce, qui ne compte plus que de 20 000 à 25 000 individus et pourrait s’éteindre d’ici cinquante ans.

Au Canada, 400 ours sont ainsi tués chaque année légalement pour alimenter le commerce de produits dérivés (peau, crâne, griffes, dents, etc).




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