Réforme des retraites
Passage à 44 annuités de cotisation, hausse de la CSG…Le rendez-vous.La réforme des retraites est lancée.L’épineux sujet sera sur la table des discussions lundi à Matignon, où Jean-Marc Ayrault reçoit toute la journée les partenaires sociaux.François Hollande s’était engagé à boucler la réforme dès cette année.Europe 1 vous révèle en exclusivité l’agenda et les pistes privilégiées par l’Élysée, qui préparent les Français à des efforts drastiques.
Pour l’Elysée, la piste privilégiée reste celle des négociations avec un objectif : boucler le projet fin juillet, pour une de loi si possible en septembre.
Les exigences de l’Europe, d’abord.L’Elysée, dans l’idéal, souhaite boucler sa réforme des retraites pour se présenter en position de force face au nouveau chancelier en septembre.
C’est une certitude : pour assurer le financement des retraites jusqu’en 2020, l’Elysée veut agir sur le niveau des pensions.
Première piste : l’alignement de la CSG des retraités sur celle des actifs.
Si on augmente la CSG d’un point, cela représente environ 140 euros de moins par an et par retraités (excepté pour ceux qui gagnent moins de 900 euros par mois).
Si l’exécutif choisit la désindexation totale, cela signifie que l’on ne prend pas du tout en compte l’inflation qui se situe, en moyenne, autour de 1,5 à 2%.
Si on revalorise les retraites d’un point en dessous de l’inflation (ce qui semble être l’hypothèse privilégiée du gouvernement), les retraites perdront 140/150€ par an.
L’horizon élyséen s’étend aussi à moyen terme. Source