Airbus : les recherches restent infructueuses
La flotille internationale d’avions et de navires a repris samedi 6 juin en plein Atlantique sa chasse aux débris de l’Airbus d’Air France, après de vaines recherches vendredi, le mystère de la disparition de l’appareil, qui a bien connu des problèmes techniques, demeurant entier.
Au cours des cinq premiers jours des opérations de recherche, les forces aériennes et la Marine brésiliennes n’ont récupéré aucun reste de l’avion.
Paul-Louis Arslanian, directeur du Bureau enquêtes et analyses (BEA) a annoncé samedi qu’il n’exclut pas « à 100% » l’hypothèse d’une bombe à bord du vol Air France 447 Rio-Paris, mais qu’elle n’est néanmoins pas très cohérente avec les éléments dont disposent les enquêteurs.
De son côté, le directeur général adjoint de Météo France, Alain Ratier, a indiqué samedi que « rien n’indique » que le vol AF 447 d’Air France ait rencontré sur son trajet « un amas orageux d’une intensité exceptionnelle » pour un mois de juin.
Météo France se fonde sur des relevés infrarouges de la zone où l’avion a mystérieusement disparu.
La présence d’un « cumulo-nimbus puissant », dont « la décroissance était toutefois déjà amorcée » avant que l’avion ne se trouve à l’endroit supposé de son passage, a été relevée par Météo France.
Un porte-parole militaire brésilien a annoncé vendredi que la flottille internationale d’avions et de navires continue sa recherche de débris en plein Atlantique, mais n’a toujours rien trouvé, entretenant ainsi le mystère sur la disparition de l’appareil, qui a néanmoins bien eu des soucis techniques.
Après cinq jours de recherches les forces aériennes et la Marine brésiliennes, n’ont toujours pas réussi à mettre la main sur des restes du vol AF 447.
Le mauvais temps, qui a rendu difficiles les recherches aériennes menées dans une zone à quelque 1.000 km de la côte nord-est du Brésil, est en partie responsable.
L’A330 possédait différents calculateurs afin de mesurer la vitesse et « il s’avère qu’il y avait une incohérence entre ces vitesses », a expliqué une porte-parole du BEA (Bureau d’enquêtes et d’analyses), chargé de l’enquête technique française. Source