Les radars !
Un nombre croissant, des automobilistes reçoivent des contraventions qui ne leur sont pas destinées, des contrevenants se servant de fausses plaques d’immatriculation pour échapper aux radars automatiques.Les victimes peinent, bien souvent, à faire reconnaître leurs droits par l’administration.
En août 2006, à deux reprises, puis une nouvelle fois en janvier 2007, il a reçu un procès-verbal pour excès de vitesse constaté par un radar automatique pour un véhicule qui n’est pas le sien.
Le cliché, reçu pour les deux premières infractions mais pas – malgré des demandes réitérées – pour la troisième, montre clairement une plaque d’immatriculation commençant par « 69 ».
Las, le logiciel de reconnaissance situé au Cacir à Rennes, conçu pour ne pas prendre en compte la marque du véhicule, a lu « 89 », s’est procuré le numéro correspondant dans le fichier automatisé des cartes grises, et a envoyé la contravention à Georges.
D’autres automobilistes poussent la falsification un peu plus loin encore.
Selon le système imaginé en 2003 avec l’instauration des radars automatiques, ils doivent donc malgré tout s’acquitter de l’amende ; le cas échéant, l’administration la remboursera.
La pose de fausses plaques se révèle « catastrophique pour l’automobiliste innocent », note Me de Caumont.
En effet, détaille-t-il, « l’infraction a lieu avec le même type de véhicule, dans la même ville que celle où il réside.