Sabotages à la SNCF : les dix suspects appartiennent à l’ultra-gauche
Dix personnes issues de la mouvance « ultra-gauche », dont leur leader présumé, en garde à vue, perquisitions en plusieurs lieux du territoire: la police a frappé fort mardi dans le cadre d’une enquête éclair sur les « sabotages » qui ont entravé le trafic SNCF ce week-end.
Aucun cheminot ne figure parmi les personnes arrêtées, a souligné Michèle Alliot-Marie, au grand soulagement du président de la SNCF, Guillaume Pepy, et des syndicats de l’entreprise.
Annonçant cette opération tôt mardi, la ministre de l’Intérieur a indiqué que les personnes arrêtées appartenaient « à l’ultra-gauche, mouvance anarcho-autonome », et que ces interpellations intervenaient dans le cadre des investigations sur « les actes de sabotage » commis contre des caténaires SNCF ces derniers jours.
Depuis plusieurs mois, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) surveillait cette mouvance et c’est sur ses informations que la SDAT a opéré.
Sous réserve de confirmation par l’enquête et la justice qu’elles aient un rapport direct avec les actes de sabotage, ces arrestations témoignent de la célérité des investigations après les actes de malveillance de ce week-end. Source