Les ventes immobilières s’effondrent… mais leurs prix ?
Comme tous les secteurs économiques, l’immobilier français s’est heurté à la crise sanitaire et économique du coronavirus, en particulier le strict confinement mis en place entre mi-mars et début mai pour éviter la propagation de la maladie. Si la chute des ventes (−90%) est une certitude, l’évolution des prix reste justement une inconnue majeure.
En plein essor depuis plusieurs années, le marché français du logement ancien s’est heurté à la crise du coronavirus avec une chute logique des ventes, mais les prix ont poursuivi leur hausse et il faudra des mois pour qu’ils reflètent les bouleversements actuels.
« Il ne s’est rien passé pendant deux mois, (…) on ne pourra pas rattraper ces deux mois », a résumé jeudi le notaire parisien Thierry Delesalle, à l’occasion des chiffres trimestriels sur le marché, établis de concert par la profession avec l’Insee.
Comme tous les secteurs économiques, l’immobilier français s’est heurté à la crise sanitaire et économique du coronavirus, en particulier le strict confinement mis en place entre mi-mars et début mai pour éviter la propagation de la maladie. Sur la période de douze mois achevée fin mars, 1,04 million de transactions avaient été effectuées, un léger ralentissement par rapport au niveau observé sur l’ensemble de l’année 2019 à 1,07 million.
À quel point les banques limiteront-elles les prêts immobiliers alors que ces derniers étaient en plein essor depuis des années, contribuant à soutenir la demande et faire monter les prix?