Le préfet de Pau la poursuit pour outrage
Cette femme de 45 ans, domiciliée à Herblay, comparaît ce matin avec cinq autres personnes pour «outrage envers un haut représentant de l’Etat». En juillet 2008, Valérie reçoit un message électronique sur son ordinateur. L’expéditeur n’est autre que Réseau éducation sans frontières (RESF) au sein duquel elle s’investit en soutenant les actions. Celui-ci s’oppose notamment à l’expulsion des enfants scolarisés en France et sans papiers.
Elle apprend par les policiers la raison de sa présence : le préfet des Pyrénées-Atlantiques a déposé une plainte contre elle pour outrage.
Elle doit alors s’expliquer sur le terme de «rafle» employé.
Ils seront soutenus ce matin dès leur arrivée au palais de justice par des militants d’associations, de syndicats et de partis politiques. Source