Génocide arménien : vive la démagogie !

Se brouiller avec la Turquie, voilà une riche idée…Elle est dirigée par un Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, qui se dit islamiste modéré, mais dont la politique est nimbée d’ambiguïté.Ankara prétend un jour intégrer l’Union européenne, mais ne bouge pas d’un iota à propos de Chypre.Sur le génocide arménien de 1915, les Turcs affichent une cécité historique compulsive et sur-réagissent à la moindre initiative.

La diplomatie turque joue désormais un rôle crucial dans le monde arabe.

Il s’agit bien évidemment de politique politicienne émanant d’élus où le “vote arménien” est censé être déterminant.

Pour complaire à un lobby, on n’hésite pas à prendre le risque de provoquer des dégâts considérables sur le plan diplomatique et économique.

En 2005, à l’initiative de René Rémond, un appel (“Liberté pour l’histoire”) réunissait un millier de signatures d’historiens pour s’élever contre la multiplication des lois mémorielles.

Avec pour thème : ce n’est pas aux politiques de dire la vérité historique et, plus grave, d’instaurer une police de la pensée.

Les crimes de l’histoire ont été innombrables : l’Holocauste nazi, les Khmers rouges, le stalinisme, les grands massacres de la Chine rouge.

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