Emplois non déclarés, refus d’offre d’emploi…
une voix calme, Hafedh N., demandeur d’emploi, réclame “la clémence, juste la clémence”.Assis en face de lui, trois hommes et une femme, qui représentent la direction du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (DDTEFP) de Seine-Saint-Denis, l’ANPE et les Assedic, doivent examiner les sanctions à prendre.A plusieurs reprises, Hafedh n’a pas déclaré des emplois, continuant à percevoir indûment des allocations chômage.
“Oui, la première fois, vous vous êtes peut-être trompé, lui répond Philippe Parrot, représentant l’ANPE.
“Je propose que l’on réduise la suspension de trois à deux mois”, suggère M. Cointepas.
Hager B., 27 ans, recherche, depuis mars 2007, un emploi de vendeuse dans l’habillement.
Elle présente à la commission une liste de boutiques qu’elle dit avoir démarchées, coups de tampon à l’appui.
“Une offre à 546 euros par mois, ce n’est pas suffisant pour elle”, s’offusque-t-il.
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> “C’est facile pour ceux qui travaille de dire “C’est normal que les chômeurs acceptent
un travail apres 2 refus ! Mais lorsque leur tour arrivera il comprendrons que ce n’est pas si facile.Il est vrai que les gens en général n’ont pas grand chose dans leur tête. En effet lorsque vous etiez paié 1500 € et que vos credits, votre loyer, etc.. sont calqué sur cette sommes vous ne vous pez pas vous satisfaire meme apres 2 refus d’un salaire de 1000 € car cela sera toujours moins mais jamais pareil ou plus. Un politique qui gagne environ 5000 €par mois si demain il devait prendre un salaire a 2000 € croyez vous qu’il accepterait. je ne le pense pas ! Faire aux autres ce que l’on ne voudrait pas que l’on vous fasse. A mediter”
