La colère des gens du voyage dans l’Isère

La colère des gens du voyage dans l’IsèreLa colère des gens du voyage dans l’Isère. Une mutinerie a éclaté dans une prison à 100 km de là. Le calme est revenu à Moirans, après plusieurs heures de violents incidents ce mardi.

Des gens du voyage sédentarisés dans cette ville de l’Isère ont provoqué de très violents incidents mardi après-midi jusqu’en début de soirée. Ils demandaient la sortie de prison de deux d’entre eux afin qu’ils puissent assister, mercredi, aux obsèques d’un proche.

«Ils ont brûlé des palettes et des carcasses de voitures sur la chaussée», selon la préfecture qui a dû mettre en place des déviations pour rejoindre les axes vers Lyon et Grenoble.

Une centaine de personnes armées de barres de fer ont également bloqué la gare de Moirans, saccagé le restaurant attenant et brûlé des voitures sur les voies SNCF, provoquant des retards importants et l’interruption de la circulation des trains sur les axes Grenoble-Lyon et Grenoble-Valence a confirmé la SNCF.

Sur BFM TV, la mère du détenu a expliqué qu’elle avait tout fait pour lui obtenir une permission de sortie, depuis le décès de son second fils. Le premier ministre Manuel Valls a dénoncé sur Twitter des «violences inadmissibles».

«Une seule réponse: la fermeté et le rétablissement de l’ordre républicain.» «De tels comportements n’ont pas leur place dans la République» a condamné de son côté le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, qui a donné comme consigne au préfet de l’Isère de «diriger les opérations avec fermeté».

Finalement, «à 20 heures» la situation était «sous contrôle» d’après la préfecture qui a précisé qu’il n’y avait eu «aucun blessé» et que les incendies avaient été «éteints par les sapeurs-pompiers.» Un dispositif de sécurité devait être maintenu pour la nuit, d’après le ministère de l’Intérieur.

L’avocat du détenu membre de la communauté des gens du voyage qui a déclenché la mutinerie a déposé une nouvelle permission de sortie «sous escorte», a indiqué le procureur d’Albertville Jean-Pascal Violet.

Il y a trop de laxisme de la part de la justice. Apres avoir autorisé une libération pour les même motifs elle c’est mis dans un problème qu’il faut qu’elle corrige.

Maintenant il faut que les forces de l’ordres effectues des interpellations pour que ceux qui ont commis ces actes minables se retrouvent derrière les barreaux et paye l’addition.

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