Un jeune sur cinq vit sous le seuil de pauvreté
Ils ont 20 ans mais n’ont pas le coeur à la fête. Loin de l’image d’une jeunesse insouciante et rêveuse, eux pointent au chômage ou ont un travail qui ne leur permet pas de boucler les fins de mois. Ils sont même de plus en plus nombreux à frapper à la porte d’une organisation caritative pour recevoir un colis alimentaire.
«Nous sommes souvent, pour eux, le dernier recours», décrit Pierre Levené, son secrétaire général.
La solidarité familiale, même si elle fonctionne à plein régime, ne peut pas faire de miracle. Dans ce contexte, les adultes en herbe broient du noir.
Selon une récente enquête Ipsos-Secours populaire, la moitié des 18-30 ans se disent angoissés lorsqu’ils pensent à leur situation actuelle ou à leur avenir. S