La sûreté nucléaire mise en cause chez Areva
La sûreté nucléaire mise en cause chez Areva. Pourquoi Areva n’a-t-il pas détecté beaucoup plus tôt les anomalies de la cuve de l’EPR de Flamanville? Jetant un doute sur la conformité de l’acier qui compose le couvercle et la cuve du réacteur aux normes de résistance requises, elles vont de facto retarder le chantier de plusieurs mois, voire de plusieurs années s’il faut changer la cuve.
Dans ce cadre, de nouveaux essais devraient être menés à l’automne.
Or selon l’IRSN, Areva avait effectué en 2007 des tests qui auraient dû lui mettre la puce à l’oreille.
Forgé en 2006 et 2007, le couvercle de la cuve avait alors subi des analyses chimiques en deux endroits. Ces analyses ont révélé dès 2007 une teneur en carbone très élevée -ce qui constitue un indicateur d’une résilience mécanique insuffisante.
Le manque de réaction d’Areva en 2007 a par ailleurs conduit l’ASN (l’Autorité de Sureté Nucléaire) à demander au groupe nucléaire un audit externe de ses processus au Creusot.