Boeing 787 Dreamliner
Un mois après l’incident survenu à un des six Boeing 787 d’essais, le 9 novembre à Laredo au Texas, les vols du nouvel avion long-courrier américain n’ont toujours pas repris. Ce qui retarde d’autant la certification et la livraison au premier client. Boeing reste très discret sur le sujet, Jim Albough, le patron des avions civils, se contentant d’évoquer « encore plusieurs semaines avant d’élaborer un nouveau calendrier de production ».
Selon les experts qui suivent le chantier, ce retard, le septième en tout, pourrait repousser de trois à six mois la livraison du premier appareil qui était prévu à la compagnie japonaise ANA mi-février prochain.
À l’origine de la panne électrique du 9 novembre : un corps étranger, vraisemblablement des poussières de composite en carbone (le matériau de construction du Boeing 787) a provoqué un incendie de quelques dizaines de secondes dans l’armoire électrique P100 située dans la partie inférieure du fuselage.
Concernant plus spécifiquement le Boieng 787, « dès que l’on travaille la fibre de carbone, il faut blinder son ordinateur et tous les équipements électroniques, sinon ces particules provoquent des courts-circuits », nous avertit un ingénieur spécialiste en composite.
Conséquence, le bureau d’études doit revoir sa copie avec les sous-traitants du système électrique et développer des logiciels mieux adaptés.
Ils pourront être livrés dès que les essais en vol seront terminés et une fois la certification des administrations américaine et européenne obtenue. S