18 avril 2024

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Carla Bruni sème la zizanie dans les rédactions

Contrainte de s’excuser après un amalgame plus que douteux entre le scoop sur le SMS présidentiel publié par le site du Nouvel Observateur et les méthodes de la presse collaborationniste ; assimilant ce journal à de la presse people au moment même où l’interview accordée «en empathie» à son ami Christophe Barbier ne fait qu’ajouter à la confusion des genres.Largement présent sur les plateaux télés –de Denisot à Fogiel- pour assurer la promotion de son «scoop», Christophe Barbier n’a pas souhaité répondre à nos questions.

Il s’explique en partie sur son blog, où il récuse l’argument «people» par le fait qu «elle est première Dame de France, donc politique».

Trop bien informé pour ignorer que la première dame de France ne possède aucun statut particulier, Christophe Barbier joue de l’ambiguïté apparue depuis le rôle imputé à Cécilia ex-Sarkozy auprès de son mari.

Le directeur de la rédaction de l’Express ajoute qu’en revanche «parler de sa vie sentimentale et de ses chansons» n’aurait «pas été politique».

Sans rentrer dans les détails, Carla Bruni s’attarde tout de même sur son «coup de foudre» immédiat, ce mariage expéditif, son avenir dans la musique etc.

Dernière critique adressée par les blogueurs à Christophe Barbier, sa proximité avec la première dame de France.

Le journaliste doit rester un témoin critique.

A la décharge de Christophe Barbier, le gigantesque mélange des genres auquel nous assistons depuis que Nicolas Sarkozy est arrivé au pouvoir nous fait perdre à tous certains de nos repères.

Le tribunal de Thonon-les-Bains constatait que Nicolas Sarkozy avait «lui-même repoussé les limites de la protection légale de l’article 9 du code civil» qui veut que «chacun a droit au respect de sa vie privée».

Saisi par Nicolas Sarkozy, à la suite de plusieurs articles publiés dans le quotidien suisse Le Matin, qui faisaient état de la première séparation du couple pas encore présidentiel et de la liaison entretenue par Cécilia Sarkozy avec Richard Attias, le tribunal avait condamné le journal pour atteinte à la vie privée, estimant que si les articles relatifs aux rumeurs d’adultère constituaient bien une atteinte à la vie privée, ceux qui faisaient état des difficultés conjugales du couple rendaient compte d «un événement d’actualité sur lequel il n’était pas illégitime d’informer».

Son coeur de cible électoral est largement déconcerté par son attitude.

La presse people s’intéresse, de plus en plus, aux couples politiques, qui à trop vouloir afficher leur bonheur ou leur proximité avec les «vraies gens», se sont retrouvés pris à leur propre piège.
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Société de médias - PCI

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