La superficie des villes pourrait être multipliée par six
Entre 1985 et 2015, chaque année, près de 10.000 km2 de terre — c’est un peu moins que la superficie de l’Île-de-France — ont été investis par la ville dans le monde. Sur cette période, la surface occupée par les villes est passée de quelque 360.000 km2 à plus de 650.000 km2.
Si la tendance de l’urbanisation se poursuit, la surface occupée par les villes pourrait atteindre les 1,6 million de km2 en 2100. Et dans les scénarios extrêmes, la superficie des villes du monde pourrait même être multipliée par six !
Toutefois, dans un monde qui se concentre sur le développement d’activités et d’une économie durables, la croissance des villes sera moindre. Dans un monde matérialiste qui s’appuie sur les combustibles fossiles, en revanche, la superficie des villes pourra être multipliée par trois en Europe et en Asie du Sud-Est et par quatre aux États-Unis.
Car une telle croissance se fera au détriment des terres agricoles ou autres et pourrait avoir des conséquences inattendues comme une exposition potentielle accrue aux inondations.