Réforme du permis de conduire. Ses propositions seront remises dans les jours prochains au nouveau ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Créer une vraie « période probatoire » (une période qui permet que quelqu’un a bien les capacités requises) avant la délivrance définitive du permis. « Tous les conducteurs novices seraient assujettis au suivi d’une formation obligatoire durant la période probatoire préalable à la délivrance du permis », propose le rapport.
« La période probatoire pourrait être réduite de trois à deux ans en cas d’apprentissage traditionnel, et à un an en cas d’apprentissage anticipé de la conduite ».
« Ce permis coûtera bien plus cher », puisqu’un candidat devra payer une école de conduite, et sans doute les heures des « rendez-vous pédagogiques », redoute M. Colombani.
Autre proposition phare de cette réforme, celle d’ouvrir l’accès à l’apprentissage de la conduite accompagnée dès l’âge de 15 ans.
« Les conducteurs de véhicules légers ayant moins de trois ans de permis de conduire sont impliqués dans 25% des accidents corporels », souligne le rapport qui rappelle l’objectif fixé de « réduire le nombre de victimes (à 2 000 morts/an) à l’horizon 2020 ».
Le groupe de réflexion à l’origine des propositions rassemble des membres de la commission « jeunes et éducation routière » du Conseil national de la sécurité routière (CNSR), des responsables d’écoles de conduite, des usagers, des inspecteurs du permis de conduire et de la sécurité routière.