19 avril 2024

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40 millions d’euros dilapidés par le Commissaire à la pêche

Ça peut intéresser les pêcheurs
la France n’aurait toujours pas le droit d’aider ses pêcheurs en difficulté. 40 millions sont encore contestés par le Commissaire concerné. Le hasard fait bien les choses : c’est exactement la somme gaspillée cette année par ses services.Les pêcheurs ont fait leur comptes : ils vont à la ruine s’ils n’obtiennent pas un gasoil à 40 centimes.

Le Ministre leur répond : “Ce n’est pas possible, l’Europe interdit les mesures visant à amortir la hausse des carburants.” Par ailleurs, l’Europe interdit également toute aide d’Etat, au nom du sacro-saint principe de “concurrence libre et non faussée”. Il faut donc déguiser tout soutien d’état en aide sociale, car l’Europe n’accepte finalement que les soutiens aux plus miséreux, de peur qu’ils ne se mettent en colère et qu’ils comprennent : puisque de l’aveu même du ministre, tout ce décide à Bruxelles, c’est à Bruxelles qu’il faut se rendre pour se faire entendre.

Devant l’impuissance affichée de leur ministre, il semble que les pêcheurs français préfèrent se battre pour rester en activité plutôt que devenir des assistés, pour rester de gentils européens convaincus.

Les pêcheurs à Bruxelles ?

Imaginons donc que nos pêcheurs se rendent à Bruxelles avant de recevoir les visites des huissiers et de remplir leur demandes de RMI. Imaginons encore qu’en cherchant la vraie raison du refus de la Commission d’autoriser la France à donner 40 millions d’euros, ou la vraie raison de fixation des quotas de cabillaud à 250 tonnes alors qu’il faudrait en pêcher cinq fois plus pour éviter un déséquilibre de l’éco-système, nos braves pêcheurs renversent les rôles et demandent des comptes au Commissaire européen à la pêche, Commissaire qui interdit tout et n’est même pas capable de fixer des quotas adaptés aux ressources.

Que découvriraient-ils dans les bureaux et dans les ordinateurs de cette Commission ? C’est pour avoir une idée de réponse à cette question que nous avons visité le site officiel de la Commission. .

Il ne nous a pas fallu beaucoup de temps pour trouver un document très éclairant, intitulé : “Programme de travail 2008 en matière de marchés publics et de subventions”.

Ce qui attire l’oeil, c’est la mention : “ne pas publier au JO.” Y aurait-il quelque chose à cacher ?

Une lecture attentive du document permet de répondre à cette question. Oui, il y a quelque chose à cacher. Quelque chose de très simple : ceux qui considèrent que les pêcheurs français doivent être sacrifiés sur l’autel d’une religion pseudo libérale à laquelle ils ne croient même pas eux-mêmes, ceux qui interdisent toute aide réellement efficace, ceux-là se fichent comme d’un guigne de la pêche, des pêcheurs, des poissons et de la mer. Ils ne sont là que pour le pouvoir, le pouvoir de pendre de l’argent pour eux-mêmes et d’en distribuer à leurs amis et à ceux qui les servent. Combien ?

Réponse : budget de la Commission pêche de l’UE : 42 864 000 € POUR 2008

Voilà le total du budget de la Commission pêche de l’Union Européenne : près de 43 millions d’euros. 43 millions d’euros dont environ 90% sont dépensés en réunions, colloques, études, opérations d’auto promotion et de propagande, si ce n’est de généreux remboursements de frais divers et pittoresques aux acteurs du système. (Deuxième contributeur de l’UE, la France a payé 17,37% de cette somme, soit 7,45 millions)

Les 40 millions qu’ils seraient impossible d’accorder à nos pêcheurs pour qu’ils survivent et que subsiste un pêche française sont donc simplement dilapidés par ailleurs. (on comprend mieux le curieux phénomène qui veut que, tous comptes faits, quand la France donne 3 € à l’Europe, il ne lui en revient que 2 ).

Pourquoi la Commission pêche ne sert à rien

Les européistes – et le ministre en tête – vont répondre que les travaux de la Commission sont utiles, puisqu’il faut partager la mer et avoir une approche internationale de la gestion des ressources, ce qui est vrai.

Mais les mers et les poissons, comme le nuage de Tchernobyl, n’ont que faire des limites de l’Union européenne. C’est donc au niveau des Nations Unies que cette gestion commune des ressources doit être discutée, ce qui est précisément déjà le cas. Notons au passage que ça ne coûte que 3,56 millions aux 27 pays membres. La Commission européenne fait simplement double emploi en dépensant dix fois plus que l’ONU.

Notons également que cela fait maintenant plusieurs décennies que nous déléguons toujours plus de décisions à l’Europe plutôt que les assumer au niveau national. Il en temps, avant que tout soit en ruine, d’en tirer la bonne conclusion : si ce transfert continuel de pouvoir était la solution, tout irait de mieux en mieux. Or c’est exactement l’inverse que nous constatons. Ceux qui nous mentent en prétendant que la fuite en avant est la seule ou la bonne solution le font pour une raison très simple : ils veulent le pouvoir et l’argent pour eux-mêmes. Dans le secret des couloirs et des consciences, ils savent pertinemment que devoir impliquer 27 pays dans le règlement du moindre problème est une totale absurdité et l’assurance que rien ne sera jamais correctement solutionné.

La solution

Il n’y a donc qu’une solution : en sortir. Demander par référendum d’initiative populaire l’application de l’article 49A du nouveau traité et retrouver notre liberté. Cette liberté qui est indispensable aujourd’hui aux pêcheurs mais demain ? Demain, si vous ne faites rien, qui dit que ce sera pas votre tour d’être sacrifié au nom de l’Union européenne ?

En attendant, regardez attentivement à quoi est consacré votre argent par la Commission à la pêche. Vous verrez qu’en matière de dépense, l’imagination ne manque pas. Source complète

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Société de médias - PCI

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