Borloo : « Sarkozy m’a fait comprendre que ce ne serait pas moi » pour Matignon
Lors de la réunion hebdomadaire des parlementaires radicaux mardi midi à l’Assemblée nationale, Jean-Louis Borloo le président du parti radical est apparu « déçu, découragé, abattu », selon ces témoins: « J’ai eu Nicolas Sarkozy deux heures au téléphone depuis dimanche. Faut-il une candidature centriste en 2012, incarnée par Jean-Louis Borloo?
Faut-il créer un groupe parlementaire à l’Assemblée avec les pro-Borloo?
Vous allez adorer l’hyper-Premier ministre », a lancé, pour détendre l’atmosphère, un participant avant d’ajouter: « On a toujours cru qu’on avait un Premier ministre Snoopy, finalement on a un Premier ministre pitbull ».
Jean-Louis Borloo s’est plaint de la campagne de dénigrement dont il aurait été victime, selon lui, de Matignon, évoquant « les notes quotidiennes envoyées à l’Élysée pour expliquer pourquoi il ne fallait pas le nommer Premier ministre ».