25 avril 2024

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Ces «repentis» qui tentent de repasser à gauche

Parti Socialiste FrançaisCe n’est sûrement pas très bon signe pour Nicolas Sarkozy, mais c’est tout de même une nouvelle embarrassante pour les socialistes – ou pour certains d’entre eux: les ” repentis ” se font de plus en plus nombreux. Une cascade d’anciens hauts fonctionnaires ou d’experts en tous genres, qui ont fait carrière grâce à la gauche voire qui ont fait fortune grâce à elle et qui s’étaient ralliés à Nicolas Sarkozy en 2007, ont récemment déclaré leur flamme pour un candidat socialiste ou annoncé qu’ils iront voter lors de la primaire organisée par le PS.

Après Jean-Pierre Jouyet, après Bernard Kouchner, cela a été le cas ces derniers jours du patron de France Télécom, Stéphane Richard, et maintenant de Jacques Attali puis de Fadela Amara.

La formule, qui est utilisée par moquerie ou par indignation dans certains courants socialistes, ou dans les autres composantes de la gauche, est évidemment polémique.

Mais elle a le mérite de bien désigner les quelques personnalités qui alimentent cette controverse : il s’agit d’une poignée de personnes qui doivent leur ascension professionnelle ou politique, sinon même leur réussite financière, à la gauche et qui, sans trop de scrupules, sont devenus subitement des ultras du sarkozysme en 2007, avant maintenant de changer une nouvelle fois de camp à l’approche de 2012.

Pour tenir aujourd’hui, la main sur le coeur – promis, juré, si je mens…

– tous le même propos : mon camp, cela a toujours été celui de la gauche.

Tous ces ” repentis ” méritent une mention particulière.

Car ils éclairent les uns et les autres des parcours qui, pour être singuliers, ne révèlent pas moins certaines dérives de la gauche, dans ses accointances ou ses connivences avec la droite ou les milieux d’argent.

Et puis la manière dont la gauche réagit – ou ne réagit pas – à ces parcours à l’essuie-glace est évidemment révélatrice.

Le premier qui a donné le signal de ce nouveau changement de camp, c’est Bernard Kouchner, expert s’il en est en changement de pied et retournement de veste.

Dès le 21 avril dernier, sur France Info, il avait annoncé son intention de voter lors de la primaire socialiste.

Ce jour-là, il avait essayé de faire croire qu’il était sorti de son plein gré du gouvernement en septembre 2010, et il s’était inventé un désaccord : ” Je ne pensais pas que le discours sécuritaire serait de mise “, avait-il essayé d’arguer.

Mais en vérité, personne n’avait été dupe de l’explication : après d’innombrables contorsions, justifiant avec zèle tous les méandres de la politique sarkozyste, même les plus poisseux, il s’est progressivement transformé en pantin au Quay d’Orsay.

C’est le lot de beaucoup d’obligés du Palais : le monarque républicain n’a même plus d’égards pour ceux qui le servent avec obséquiosité.

Dans le cas d’espèce, les deux plus proches collaborateurs du chef de l’Etat, son bras droit, Claude Guéant, et le conseiller diplomatique Jean-David Levitte ont centralisé en permanence la politique étrangère de la France à l’Élysée et n’ont eu de cesse de marcher sur les plates-bandes du ministre en titre.

Et pour finir, celui qui jouait les utilités a finalement été remercié sans façon.

Ancien directeur adjoint de cabinet de Lionel Jospin et ami intime de François Hollande, il a spectaculairement trahi la gauche en 2007 et s’est rallié à Nicolas Sarkozy.

En retour, il a d’abord été nommé secrétaire d’Etat aux affaires européennes, avant de décrocher le poste de président de l’Autorité des marchés financiers (AMF).

Dans Le Point, Jean-Pierre Jouyet a même dit qu’il se verrait bien secrétaire général de l’Elysée en cas de victoire de son ami François Hollande à l’élection présidentielle : ” Cela ne se refuse pas “, a-t-il confié.

Entremetteur du capitalisme parisien – un peu sur le modèle d’Alain Minc -, naviguant dans toutes les eaux, et allant d’un camp à l’autre au gré des courants et des moments, Jacques Attali est donc un soutien encombrant, car sans vraie sincérité ni fidélité. Ce n’est sûrement pas très bon signe pour Nicolas Sarkozy, mais c’est tout de même une nouvelle embarrassante pour les socialistes – ou pour certains d’entre eux: les ” repentis ” se font de plus en plus nombreux. Une cascade d’anciens hauts fonctionnaires ou d’experts en tous genres, qui ont fait carrière grâce à la gauche voire qui ont fait fortune grâce à elle et qui s’étaient ralliés à Nicolas Sarkozy en 2007, ont récemment déclaré leur flamme pour un candidat socialiste ou annoncé qu’ils iront voter lors de la primaire organisée par le PS. Après Jean-Pierre Jouyet, après Bernard Kouchner, cela a été le cas ces derniers jours du patron de France Télécom, Stéphane Richard, et maintenant de Jacques Attali puis de Fadela Amara. La formule, qui est utilisée par moquerie ou par indignation dans certains courants socialistes, ou dans les autres composantes de la gauche, est évidemment polémique. Mais elle a le mérite de bien désigner les quelques personnalités qui alimentent cette controverse : il s’agit d’une poignée de personnes qui doivent leur ascension professionnelle ou politique, sinon même leur réussite financière, à la gauche et qui, sans trop de scrupules, sont devenus subitement des ultras du sarkozysme en 2007, avant maintenant de changer une nouvelle fois de camp à l’approche de 2012. Pour tenir aujourd’hui, la main sur le coeur – promis, juré, si je mens… – tous le même propos : mon camp, cela a toujours été celui de la gauche. Tous ces ” repentis ” méritent une mention particulière. Car ils éclairent les uns et les autres des parcours qui, pour être singuliers, ne révèlent pas moins certaines dérives de la gauche, dans ses accointances ou ses connivences avec la droite ou les milieux d’argent. Et puis la manière dont la gauche réagit – ou ne réagit pas – à ces parcours à l’essuie-glace est évidemment révélatrice. Le premier qui a donné le signal de ce nouveau changement de camp, c’est Bernard Kouchner, expert s’il en est en changement de pied et retournement de veste. Dès le 21 avril dernier, sur France Info (vidéo ci-dessous, à partir de 7 55), il avait annoncé son intention de voter lors de la primaire socialiste. Ce jour-là, il avait essayé de faire croire qu’il était sorti de son plein gré du gouvernement en septembre 2010, et il s’était inventé un désaccord : ” Je ne pensais pas que le discours sécuritaire serait de mise “, avait-il essayé d’arguer. Mais en vérité, personne n’avait été dupe de l’explication : après d’innombrables contorsions, justifiant avec zèle tous les méandres de la politique sarkozyste, même les plus poisseux, il s’est progressivement transformé en pantin au Quay d’Orsay. C’est le lot de beaucoup d’obligés du Palais : le monarque républicain n’a même plus d’égards pour ceux qui le servent avec obséquiosité. Dans le cas d’espèce, les deux plus proches collaborateurs du chef de l’Etat, son bras droit, Claude Guéant, et le conseiller diplomatique Jean-David Levitte ont centralisé en permanence la politique étrangère de la France à l’Élysée et n’ont eu de cesse de marcher sur les plates-bandes du ministre en titre. Et pour finir, celui qui jouait les utilités a finalement été remercié sans façon (lire Bernard Kouchner, naufrage au Quay d’Orsay). Ancien directeur adjoint de cabinet de Lionel Jospin et ami intime de François Hollande, il a spectaculairement trahi la gauche en 2007 et s’est rallié à Nicolas Sarkozy. En retour, il a d’abord été nommé secrétaire d’Etat aux affaires européennes, avant de décrocher le poste de président de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Dans Le Point (n°2035 du 15 septembre 2011), Jean-Pierre Jouyet a même dit qu’il se verrait bien secrétaire général de l’Elysée en cas de victoire de son ami François Hollande à l’élection présidentielle : ” Cela ne se refuse pas “, a-t-il confié. Entremetteur du capitalisme parisien – un peu sur le modèle d’Alain Minc -, naviguant dans toutes les eaux, et allant d’un camp à l’autre au gré des courants et des moments, Jacques Attali est donc un soutien encombrant, car sans vraie sincérité ni fidélité.” S payante



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