Cohn-Bendit : «Eva Joly fait les mauvais choix politiques»
Silencieuse depuis l’accord de son parti avec le PS, la candidate Europe Ecologie – Les Verts à la présidentielle a fait un retour fracassant dans l’arène politique. Si elle se dit «plus décidée que jamais» à porter les couleurs de son parti dans la course à l’Elysée, elle se livre depuis ving-quatre heures à uen attaque en règle des socialistes, «du bois dont on fait les marionnettes», et continue à prendre ses distances avec le fameux accord, qui ne la «fait pas rêver».
Ce matin, à 7h50 sur RTL, Joly a même refusé de dire si elle appellerait à voter François Hollande au second tour, provoquant un tollé au PS mais aussi au sein de son parti.
«Qu’elle veuille marquer la différence entre les écologistes et le PS, c’est normal, mais il faut faire la différence entre concurrents (…) et adversaires, qui sont les candidats de droite et d’extrême droite», juge-t-il.
«Les écologistes ne peuvent pas être à la fois adversaires et partenaires du PS et du PRG», indique-t-il dans un communiqué où il «leur demande donc de faire preuve de loyauté et de respect vis-à-vis de leurs partenaires et de ne pas se tromper d’adversaire pour 2012.»
Comme Jean-Marc Ayrault sur France Info, Martine Aubry, demande à Cécile Duflot de «clarifier la position» d’Eva Joly.
Le PS et EELV ont signé «un accord respectueux de l’identité de chacun», fait valoir la patronne du PS, qui juge par conséquent les propos de la candidate écolo à la présidentielle «absolument incompréhensibles».
Questionnée sur ces réactions, l’ancienne juge d’instruction souligne ce mercredi matin : «Moi, j’ai été élue par les militants et tous ceux qui sont venus à notre primaire».
Invité ce mercredi matin sur France Info, le socialiste Jean-Marc Ayrault, souligne que, sur RTL, la candidate écolo «pendant dix minutes, n’a pas critiqué une seule fois Nicolas Sarkozy».