François Hollande brandit la menace d’une ‘intervention directe’ en Syrie
À l’occasion de la Conférence des ambassadeurs, le président François Hollande a haussé le ton sur le dossier syrien, évoquant notamment une « intervention [extérieure] directe » en cas d’utilisation d’armes chimiques par Damas. Lors de son premier grand discours de politique étrangère depuis son élection en mai dernier, le président François Hollande a haussé le ton sur le dossier syrien.
Face aux ambassadeurs de France réunis à l’Élysée dans le cadre de leur conférence annuelle, le chef de l’État a fustigé une situation « insupportable pour la conscience humaine, inacceptable pour la sécurité et la stabilité de la région ».
François Hollande a ainsi longuement énuméré les lignes d’action de la France dans ce dossier, en reprenant notamment à son compte la menace récemment proférée par le président américain Barack Obama, à savoir que l’emploi d’armes chimiques par le régime syrien serait « une cause légitime d’intervention directe » de la communauté internationale.
Et ce alors qu’il avait rappelé, quelques instants auparavant, que la France « inscrit son action dans la légalité internationale ».
Il a également exhorté l’opposition syrienne à « constituer un gouvernement provisoire, inclusif et représentatif qui puisse devenir le représentant légitime de la nouvelle Syrie », avant d’ajouter que Paris « reconnaîtrait » un tel gouvernement « lorsqu’il aura été formé ». Source