La récession en 2012 en Grèce devrait être pire que prévue avec une chute du PIB, pour la cinquième année consécutive, estimée à 4,5%, a mis en garde la Banque de Grèce dans son rapport annuel publié lundi. Dans le meilleur des cas, et si le pays applique à la lettre son programme de redressement mis au point avec ses bailleurs de fonds de l’UE et du FMI, 2013 « peut marquer le début de la relance, même si en moyenne annuelle le PIB doit encore reculer d’environ 0,5% » l’an prochain, ajoute le rapport.
La Grèce renouera avec la croissance « d’ici moins de deux ans », a assuré le Premier ministre grec Lucas Papademos dans un entretien au Financial Times lundi.
Des taux de croissance positifs devraient être atteints d’ici moins de deux ans », a-t-il affirmé.
Si elle reconnaît que l’effort demandé aux Grecs signifie pour eux « des pertes importantes et douloureuses », la Banque de Grèce plaide donc pour « la mise en oeuvre fidèle » du plan de redressement adopté en février et durcissant l’austérité déja administrée au pays depuis 2010, et appelle de ses voeux « un accord de principe d’une grande part des forces politiques du pays » en ce sens.
La Banque s’y félicite par ailleurs du succès de l’échange de dette sans précédent opéré par le pays le 12 mars dernier pour effacer quelque 105 milliards de créances détenus par ses créanciers privés. S