25 avril 2024

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Hausse des impôts locaux: les socialos ont bon dos

A la veille des élections régionales, l’UMP attaque les régions socialistes sur la hausse spectaculaire des impôts locaux.La responsabilité en incombe en fait surtout à la crise qui les prive de revenus, à l’Etat qui les charge de compétences nouvelles et à des maires très ambitieux…

«Le matraquage fiscal des régions socialistes».

Habituez-vous à cet alexandrin démagogue de Xavier Bertrand : ce sera le refrain de la campagne pour les élections régionales.

La hausse moyenne de 6,1% des impôts locaux, l’UMP a décidé d’en tirer tout le parti possible.

Et nous fait même le coup du «Livre noir des régions socialistes», opuscule bourré de chiffres tape-à-l oeil, orchestré par Roger Karoutchi pour axer la course aux régions sur l’argument de la mauvaise gestion.

C’est à dire pas très honnête ni très rigoureux.

Sans vouloir décerner aux socialistes un premier prix de gestion, on peut tout de même constater que, pour un part non négligeable, la hausse des impôts locaux est dûe\u2026 à la politique du gouvernement!

Premier constat général : la crise a privé tous les collecteurs d’une part non négligeable de leurs recettes.

L’Etat, bien évidemment, mais aussi les collectivités locales qui, frappées par les plans sociaux et la hausse du taux de chômage de 1,8 points sur un an, ont vu les perspectives de levées de taxe professionnelle fondre.

Même constat pour la TIPP : par souci d’économie, les ménages ont moins pris leur voiture, impactant directement les finances locales, notamment pour les régions qui en sont les premières bénéficiaires dans la hiérarchie territoriale.

Or, c’est l’impôt qui nous sert à financer les infrastructures ferroviaires!

Les régions : les lycées en plus, le bouclier fiscal en moins Malgré cette restriction, la hausse de la part régionale des impôts a été la moins sensible : malgré les augmentations à deux chiffres présentées par Karoutchi dans son livre noir, les feuilles d’impôts n’ont pas été alourdies de plus d’une trentaine d’euros en moyenne en 4 ans du fait des régions (qui récoltent entre 5 et 10% du total des impôts locaux).

Tranche un membre du groupe socialiste au conseil régional.

A la décharge des départements, une de leurs principales sources de financement, les «frais de mutation» en cas de vente d’un bien immobilier (14% des recettes en moyenne), s’est effondrée du fait de la baisse du marché de l’immobilier : entre 30 et 35% de moins en un an. Source

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Société de médias - PCI

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