Il y a des lignes rouges à ne pas franchir
Il y a des lignes rouges à ne pas franchir. Le premier ministre, Manuel Valls, a averti, mercredi 23 décembre sur TF1, qu’«il y a[vait] des lignes rouges qui ne peuvent pas être discutées» avec le nouvel exécutif corse dirigé par les nationalistes, contestant certaines positions du dirigeant autonomiste Gilles Simeoni, nouveau président du conseil exécutif de la Collectivité territoriale de Corse (CTC).
«La Corse est dans la France et dans la République et aucun discours, en corse ou en français, ne pourra remettre en question ce lien», a aussi prévenu le chef du gouvernement, faisant allusion au discours en corse du nouveau président de l’assemblée de l’île, l’indépendantiste Jean-Guy Talamoni.
« L’amnistie des prisonniers politiques ? Il n’y a pas de prisonniers politiques. La coofficialité (de deux langues : corse et français) ? Il n’y a qu’une seule langue dans la République, c’est le français. Un statut de résident pour les Corses, sur le plan fiscal ? C’est contraire à la République » à indiqué Manuel Valls.