18 avril 2024

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La débacle de François Fillon

Cruellement défait, l’ancien Premier ministre semble toutefois laisser la porte ouverte pour l’avenir. En «intellectuel» de la politique, et non sans morgue, François Fillon s’était jusqu’à ces derniers mois toujours tenu éloigné des «cuisines» partisanes. La campagne de l’UMP qui s’est piteusement achevée hier présente un concentré de tout ce qu’il a toujours détesté : une surenchère de propositions censées plaire aux militants, des coups bas, des attaques frontales et violentes et, pour couronner le tout, des suspicions de tricherie n’épargnant pas ses amis.

Tout en prenant acte de la victoire de Jean-François Copé, il a dénoncé dans la nuit «une fracture à la fois politique et morale» du parti et indiqué qu’il se prononcerait sur son propre avenir «dans les jours qui viennent».

Il n’est pas impossible que son orgueil soit encore piqué cette fois ci : les conditions dans lesquelles se sont déroulées l’élection jettent sur ses proches une opprobre que François Fillon peut, par nature, vouloir essayer de laver.

Chouchou des sondages pendant cinq ans à Matignon, sans cesse conforté par les enquêtes d’opinion dans la campagne interne, l’éternel second (de Philippe Séguin, de Nicolas Sarkozy..) a écouté la boussole des sondages et cru que l’heure était venue de voler de ses propres ailes.

Trop de distance avec la ligne politique de Nicolas Sarkozy, face à une base militante qui n’a pas fait le deuil de l’ancien président?

L’une, clairement à droite sur les sujets indentitaires, a été dessinée par Nicolas Sarkozy et est aujourd’hui portée par Jean-François Copé ; l’autre, plus libérale sur le plan économique mais «rassembleuse» sur les autres sujets, trouverait son incarnation en François Fillon. Source

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